Anouncements
“Our struggles aim at taking back control of the means of production
from the hands of both transnational and national capital, in order to create
free, sustainable and community controlled livelihoods based on solidarity
and peoples’ needs and not on exploitation and greed.”
Manifesto PGA
From the beginning, one of the most fundamental ideas of PGA was to go beyond criticism of the current system towards creating liveable alternatives. The fourth hallmark is a clear expression of that objective: “….the construction of local alternatives by local people as answer to the actions of governments and corporations.”
Exactly this understanding was crucial in developing the proposal to discuss water at this conference. Water is one of the central themes in today’s world. Not only as part of the current wave of capitalist expansion but also as means and object of our emancipatory struggle.
We see a clear necessity to, on the one hand, elaborate a vision of autonomous and self-governed social relations around water and, on the other, to clearly identify the many ways towards creating these new relations. One step in this direction is via criticism and subsequent rejection of the current economic and political control over water resources, their allocation and distribution. Importantly, it cannot stop at this rather static point of criticism. Especially the last months have seen much debate about how to go beyond a situation of resistance towards the active reclamation of our world and livelihoods. This contribution and the working sessions on water during this conference are an active contribution to this reclamation.
One way to elaborate alternative approaches could be to renew the idea of
sustainable campaigns, which were first mentioned in the Conveners Committee
Meeting in Prague. The strength of these is to link local struggles via concrete
issues, such as water, while also to open a public debate that goes beyond
the “activists scene”. We think that the issue of water is useful
to break “out of the ghetto” since water effects everybody and
exemplifies the consequence of neoliberal capitalism – the privatisation
of even the very basic goods, which means that fundamental needs turn into
a source of profit.
One example is bottled water and its relation to tab water. Where both are
owned by the same corporation, the tab water is less profitable and so there
is no “market” incentive for the corporation to actually improve
the quality of fresh water services because it means that more people will
buy bottled water instead, which has a very high profit margin indeed. Also,
those who control water distribution effectively control their users: Social
control becomes possible simply by drying or flooding out dissenting communities,
because they are centres of dissent or because they are seen as useless and
worthless. So threatens to happen in the Chiapas, as part of the Plan Puebla
Panamá, and so already is happening in Alto Bio Bio in Chile! In both
cases dam project are planned to flood out communities. Effectively, water
is a powerful tool to control social movements, indígenas, campesinos,
and dissent in general.
Water can be used as a theoretical and practical link between territorial
control, autonomy over once‘ resources and the collective and directly
democratic allocation of those. The human rights approach favoured by NGO´s,
namely to declare water as a human right, is only a very weak proposition
as it does not challenge the market and requires the state to protect it.
It remains that people stay the recipients of state authority instead of taking
the control over their lives into their own hands. In its place, autonomy,
self-governance, and mutual aid should be the basis for any future use of
natural resources.
During a workshop on water on the Noborder camp in Strasbourg (July 02´), these links were developed and the objection was formulated to discuss these in greater depth during the Leiden conference. The idea behind this was to create a mutual exchange of experience from different realities that can lead to mutual aid between diverse realities, struggles and actors. A cunning, even though rather black and white, conception would be a two-way-exchange between North and South: From the South, the still existing social and cultural connection to natural resources in many spaces can be fundamental for struggles in the North, where people tend to be rather indifferent about their water resources as long as the tab keeps running and bottled water is available. The North could share the experiences with industrialisation of water in general and privatisation.
At the same time as water is a strong weapon to subjugate or suppress dissenting communities, it also can be a great tool for their liberation and emancipation
Some questions to open debate during work sessions could be:
"notre but est de reprendre le controle des moyens de production
des mains du capital transnational et national dans l'objectif de creer des
moyens d'existence libres, perennes et controles par la communaute en accord
avec les besoins et la solidarite populaires " et non avec l'exploitation
et l'envie .
Manifesto PGA
Depuis l'origine, une des idees de base du PGA etait de depasser la critique du systeme en place en creant des alternatives viables . Le point quatre de la charte defini clairement cet objectif " la contruction d'aternatives locales par des groupes locaux en reponse aux actions des gouvernements et des entreprises ".
C'est la comprehension precise de ce point qui fut crucial dans le develloppement
de la proposition de discussion sur l'eau a cette conference. L'eau est un
des sujets central dans le monde d'aujourd'hui. Pas uniquement commme partie
de la vague actuelle d'expansion du capitalisme mais aussi comme un moyen
et un objectif pour nos luttes d'emancipations .
Il nous apparait clairement necessaire, d'une part, de reflechir a propos
de notre vision des relations sociales autogerees et autonomes lie a l'eau,
et d'une autre part, d'identifier clairement les differentes voies permettant
de mettre en oeuvre ces relations. Une de ces voies passe par la critique
; et le rejet qui en resulte ; de l'actuel controle economique et politique
sur les ressources en eau, leurs repartitions et leurs distribution. Il est
important de ne pas s'arretter a la critique. Ces dernierrs mois en particulier
il y a eu de nombreux debats sur comment faire pour depasser la situation
de resistance vers la mise en oeuvre pratique de notre monde et de nos moyens
d'existence. Cette contribution et les ateliers de travail sur l'eau pendant
cette conference font partie de cette mise en oeuvre.
Un chemin pour elaborer des approches alternatives pourrait etre de renouveller l'idee de campagnes de soutien, qui ont ete mentionees la premiere fois a la reunion de la commission des secretaires a Prague. La force de celles-ci est de lier les luttes locales sur des problemes concrets, comme celui de l'eau, tout en suscitant le debat public plus largement qu'uniquement sur la scene activiste. Nous pensons que cette question de l'eau est utile pour briser le ghetto (activiste? ndt) dans la mesure ou l'eau concerne tout le monde et met a jour les consequences du capitalisme neoliberal ; la privatisation de presque tous les produits de base ; ce qui transforme tous les besoins fondamentaux en source de profit.
Un des exemples sont les liens qui existe entre l'eau en boutelle et celle
du robinet. Ou les deux sont possedes par la meme entreprise. L'eau du robinet
est moins rentable. Et donc, il n'y a pas d'incitation du marche pour la compagnie
d'ameliorer dans l'immediat la qualite du service de l'eau potable, car cela
poussera les gens a acheter des bouteilles a la place, et que cela generera
de tres fortes marges beneficiaires. Ainsi ceux qui controlent le distribution
de l'eau controle reelement leurs usager(E)s : le control social devient possible
simplement en assechant ou en innondant les communautes dissidentes ; pour
raison qu'ils sont le centre de la dissention ou bien parcequ'ils sont vus
comme inutiles ou sans valeur. Il existe de telles menaces au Chiapas dans
le Plan Puebla Panama, et c'est ce qui se produit deja a l'Alto Bio Bio au
chili ! Dans les deux cas les projets de barrage planifie l'inondation des
communautes. L'eau est un outil terriblement efficace de controle des mouvements
sociaux, des indigenes , des paysans et des dissidents en general.
L'eau peut servir de liens theoriques et pratiques entre, controle du territoire,
autonomie sur les ressources et la repartition collective et directe-democratique
de celles-ci. L'approche par les droits de l'homme privilegiee par les organisations
non-gouvernementales de faire de l'eau un droit de l'homme est une proposition
inefficace car elle ne constitue aucune alternative au marche et a besoin
de l'etat pour faire respecter le droit. Ainsi les gens restent soumis a l'autorite
de l'etat a l'inverse de la prise de controle de leurs propres vie par eux-meme.
Au contraire, L'autonomie, l'autogestion, et l'aide mutuelle devraient etre
les bases pour toutes utilisations futures des ressources naturelles.
Ces liens ont fait l'objet de discussions a strasbourg en juillet 2002 et
il a ete propose de creuser et d'approfondir le sujet pendant la conference
de Leiden. L'idee de fond etait de creer des echanges mutuels d'experiences
de nos differentes realites qui pourrait conduira des aides mutuelles dans
nos realites diverses, nos luttes et nos actions. Il serait astucieux, bien
que cela reste simpliste, de concevoir des echanges dans les deux sens entre
le nord et le sud . Du sud viendrait de la connaissance sur les relations
sociales et culturelles gerant encore des ressources naturelles sous des formes
diverses ; ces experiences et ce savoir peuvent etre fondamental pour les
luttes dans le nord. Le nord pourrait partager ses experiences sur l'industrialisation
de l'eau en general et sa privatisation.
L'eau est a la fois une arme puissante pour soumettre ou suprimer des communautes dissidentes et aussi un formidable outil pour leur liberation et leur emancipation.
Ces questions pourrait ouvrir le debat pour les sessions de travail :